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Sculpture en bronze d'un lion montée sur un socle de plexiglas.

 

Artiste et sculptrice d'origine ukrainienne, les réalisations d'Alexandra Lazareff composent un monde animalier fait de bronze : ses créatures sont façonnées au gré des pistons, vis, culasses et autres engrenages. Cependant, l'artiste confère une certain dynamisme à des bêtes à l'apparence pourtant mécanique, comme on peut le voir avec ce lion prêt à bondir.

 

Faire la biographie d’Alexandra LAZAREFF c’est à la fois tisser le récit d’un voyage à travers divers continents et saisir la force d’une personnalité qui s’est forgée dans l’art. Née à Kiev, elle a grandi en Allemagne, et nous la retrouvons adolescente en Australie où elle reçoit une formation artistique et culturelle inspirée des modèles anglo-saxons. Très tôt sensible à l’appel de l’Art et aussi bien inspirée par le théâtre ou le cinéma, elle a seize ans lorsqu’elle prend les pinceaux pour la première fois. La création artistique constitue rapidement pour LAZAREFF tant un moyen d’expression privilégié capable de restituer sa personnalité, que l’accès à un univers où construire son identité.

 

L’année 1980 marque l’évasion vers l’Europe, vers Paris et son mythe. Après un retour en Australie, elle s’y installe définitivement et se lance dans une discipline difficile mais qui lui procure de grands succès, le portrait. Pendant six ans LAZAREFF enchaînera les expositions et recevra de nombreuses commandes de portraits (Charles Aznavour, Michel Simon, Ira von Fürstemberg…). Comme les éditeurs apprécient son graphisme, elle est choisie pour la réalisation des illustrations du livre de John Kobal sur Marlène Dietrich.

 

L’année 1986 débouche sur une nouvelle rupture. Elle abandonne subitement la peinture et s’évade de l’effervescence de la vie parisienne. Indomptable Alexandra… Un ancien moulin de Toscane devient son atelier et elle décide de se consacrer entièrement à la sculpture. Deux ans se passent pendant lesquels Alexandra sculpte et détruit jusqu’à ce qu’un beau jour elle crée la première fusion imparfaite de ce que sera son identification future : une forme d’animal avec des éléments mécaniques incorporés. 1988 marque donc le début de sa nouvelle aventure artistique et son retour à Paris, à travers l’exposition de ses animaux-machines dans les vitrines des galeries parisiennes.

 

« La véritable sculpture est une famille de belles formes groupées toutes ensemble et souriant à l’éternité ». Mais comment y parvenir ? Par « un amour désespéré », seul un tel amour est capable d’imprimer aux objets une force nouvelle d’émotion. Nous sommes dans le monde de l’émotion. L’objet doit être un réceptacle d’émotion. Nous sommes dans le monde de l’émotion et non celui de la raison. Qu’est-ce que l’émotion, sinon la puissance irradiante, sans cesse suspendue entre le repos et la vibration, qui pénètre tout et transforme tout ? Le Langage de la sculpture est un néant prétentieux s’il n’est pas composé de mots d’amour et de poésie ». Alexandra LAZAREFF

 

Dimensions :

Hauteur: 36 cm

Largeur: 48 cm

Profondeur: 28,5 cm

 

Prix à demander par mail ou téléphone.

Sculpture lion de Lazareff

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